NOS NOUVEAUTÉS 2023 ! En savoir plus

Dates d'ouverture du Camping Paradis Les Chanterelles *** : du 08 avril au 01 octobre

Actualités

Le camping de Saint-Rémy-sur-Durolle (Puy-de-Dôme) devient un « Camping Paradis » comme dans la série : ce qui attend les vacanciers

Le camping de Saint-Rémy-sur-Durolle (Puy-de-Dôme) devient un « Camping Paradis » comme dans la série : ce qui attend les vacanciers

Publié le : 7 juin 2020 - Nos nouveautés

Les campeurs qui ont choisi les Chanterelles à Saint-Rémy-sur-Durolle (Puy-de-Dôme) pour leurs vacances d’été seront transportés dans la série de TF1 « Camping Paradis ».

 

En passant sous la grande arche qui annonce le « Camping Paradis », les vacanciers trouveront une équipe tout de bleu vêtue, une paillote près de la piscine où boire des cocktails, un directeur qui se promène en golfette ou encore une scène décorée de guirlandes lumineuses où faire la « Fiesta boom boom » le soir.

Exactement comme dans la série télévisée, « Camping Paradis », diffusée depuis 2006 sur TF1 et suivie par des millions de téléspectateurs. Mais c’est à Saint-Rémy-sur-Durolle que ça se passe?! Le camping Les Chanterelles, près du plan d’eau, fait partie des douze premiers campings de France – le seul d’Auvergne – à être devenu un Camping Paradis, labellisé par le réseau d’affiliation éponyme. Les douze ont ouvert leurs portes mardi 2 juin, en même temps.

 

Pourquoi Saint-Rémy-sur-Durolle

 

L’an dernier, le camping de Saint-Rémy avait été repris par le groupe ACHF, Alpha Camping Holding France. C’est cette société qui a postulé pour que ses trois campings se transforment en Camping Paradis et ils ont été retenus. José Peres, le directeur du site puydômois, pense savoir pourquoi :

« Notre camping est à vocation familiale, très proche de la nature, convivial. Camping Paradis, c’est surtout un état d’esprit, au niveau de l’accueil, de la bienveillance, cela me correspond bien?! »

 

Transformations

 

Pour ressembler au lieu de vacances de la série à succès, plusieurs adaptations ont été nécessaires. « L’équipe de Camping Paradis nous a délégué un scénographe, raconte José Peres. Pour chaque site, il a fait une proposition d’évolution. » La décoration et la signalétique ont donc été changées en respectant le bleu et l’orange exacts ainsi qu’une police de caractères bien identifiée. L’arche s’élèvera bientôt à sept mètres de haut à l’entrée du site, bien que son installation ait été différée par la crise du coronavirus. De même que la voiturette, attendue d’ici peu.

La construction d’une piscine couverte et chauffée était prévue précédemment à la labellisation mais elle sera plus que bienvenue pour coller aux vacances du feuilleton. Elle aussi retardée par la pandémie, elle doit être mise en eau sous quinzaine.

 

Formés à la Camping Paradis Academy

 

Enfin, les animateurs ont été formés à la Camping Paradis Academy. « De façon à ce que tous les sites proposent les mêmes animations, décrit le directeur. La formation a duré quatre mois, alors qu’ils étaient déjà tous animateurs. Il y a eu 300 candidatures, pour 15 places. Saint-Rémy a deux animateurs : Anthony et Babacar. Ils arrivent avec une caisse à outils pleine d’animations qu’ils maîtrisent. » Du sport pour tous les âges et tous les niveaux, des ateliers pour les enfants, des quiz, des karaokés etc. : « un éventail d’activités qui s’adaptent à la météo ». Sans oublier la fameuse chorégraphie qui rassemble tous les figurants en clôturant souvent un épisode…

 

Le « capital sympathie »  de cette série

 

Malgré la crise sanitaire (lire ci-dessous), le succès du concept de télé devenue réalité semble déjà au rendez-vous. Va-t-il augmenter la fréquentation du camping de Saint-Rémy?? C’est certain pour José Peres. « On le sent sur les réseaux sociaux. Nous avons aussi une publicité sur TF1. Nous sommes à 20-25 appels par jour. Nous avons un boom énorme de réservations et de renseignements. Avant la crise, nous étions déjà complets tous les week-ends de mai. C’est impressionnant le capital sympathie que cette série génère auprès des Français. »

Malgré un « boom énorme », le fort impact de la crise sanitaire

 

Depuis l’an dernier, le camping des Chanterelles a bien changé. « C’est un site en pleine mutation », confirme le directeur José Peres.

 

D’abord, il s’est doté de 35 mobil-homes, qui sont venus compléter ses huit chalets, sa centaine d’emplacements pour tentes et sa vingtaine de places de camping-car. Cette année, c’est la piscine couverte et chauffée qui va apporter un bonus certain, d’autant qu’elle sera opérationnelle de Pâques à la Toussaint. Nouveauté aussi : le camping proposera cet été de la petite restauration à emporter, du midi au soir, avec une carte axée sur les produits locaux. Des jeux gonflables prévus cet été laisseront la place à une aire de jeux l’an prochain.

 

Des évolutions l’an prochain

 

D’autres évolutions sont encore prévues pour la saison 2021 : le WiFi, une refonte de l’accueil et 4 à 6 nouveaux logements comme des « Cocosuite » et des « Corfou ». Le camping va aussi travailler de concert avec le village vacances tout proche des Demeures du Lac, qui a été repris par le même groupe – Alpha Camping – sous l’enseigne Bel Air Village, suite à la liquidation judiciaire de Révéa. Là-bas aussi, une piscine couverte doit voir le jour l’an prochain.

Le camping des Chanterelles, vaste et au cœur de la nature, aux séjours moins onéreux que dans les grandes destinations, attirant des familles et situé de façon centrale, a vraiment une carte à jouer, notamment en cette année de crise sanitaire.

 

45% du chiffre d’affaires perdu

 

Mais le coronavirus a avant tout eu des conséquences néfastes. D’abord pour les retards pris dans les travaux mais pas seulement. « Nous avons perdu avril, mai et juin, soit 45 % du chiffre d’affaires annuel, tant pour le camping que pour le village vacances, expliquent José Peres et François Ansel, directeur des Demeures du Lac. On misait déjà sur le fait d’être au complet en juillet et août donc on ne pourra pas se rattraper. Et en Auvergne, on ne peut pas se dire qu’on se refera l’hiver. » 

Publié le 05/06/2020, Alice Chevrier. www.lamontagne.fr

Inscrivez-vous à notre newsletter :